
“Avant de s’expatrier, il faut bien connaître son environnement d’accueil”
15 décembre 2020 Lire l'articleDepuis mai 2019, Assystem accompagne l’Ouzbékistan dans sa transition énergétique grâce à la mise en œuvre du nouveau mix énergétique du pays (nouvelles infrastructures de production, réseaux de transports et distribution d’électricité…). C’est dans ce cadre qu’Alexandre Ponsardin a rejoint Assystem en tant qu’Opération Manager en juillet 2020. Sa mission : coordonner les activités des équipes sur le terrain et assurer la maîtrise d’œuvre des opérations. Alors que le pays souhaite doubler ses capacités énergétiques en l’espace de 10 ans, Alexandre l’affirme : “c’est le moment idéal pour être sur place”. Entretien.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
J’ai débuté ma carrière dans le secteur nucléaire en tant qu’ingénieur d’études. Après cela, j’ai eu envie de fonder ma propre entreprise dans un tout autre univers : celui de la vente de meubles sur mesure en ligne. Une expérience très enrichissante qui a duré deux ans. Après cette parenthèse entrepreneuriale, j’ai rejoint Assystem en tant que chef d’équipe et chargé d’affaires avec des activités de gestion de contrats de maintenance dans les centrales nucléaires. J’ai pu par la suite contribuer au programme de transformation SWITCH, qui visait à développer une ingénierie collaborative et numérique. C’est après cette expérience qu’Assystem m’a proposé de rejoindre l’Ouzbékistan en tant qu’Opération Manager, afin de coordonner des projets autour de la mise en œuvre d’un nouveau mix énergétique dans le pays.
Peux-tu nous décrire tes missions ?
Ma mission principale consiste à mettre en place l’organisation permettant de délivrer les projets dans les meilleures conditions. Mon équipe compte aujourd’hui 35 ingénieurs et je recherche constamment d’autres talents avec le soutien des ressources humaines pour renforcer les compétences des équipes en fonction de nos besoins.
J’assiste au quotidien l’ensemble de mes collaborateurs pour délivrer les projets selon trois composantes : le respect du niveau d’exigence des clients, la conformité avec le budget planifié en avance et l’accord avec le planning établi. Ce qui me plait le plus dans mon travail, c’est la liberté et la confiance que m’accorde Assystem pour organiser mon équipe et gérer moi-même mon portefeuille de projets. C’est finalement un modèle qui se rapproche de la situation dans laquelle j’étais quand j’avais ma startup.
Quelles compétences requiert ton poste et plus généralement le projet sur lequel tu travailles ?
Bien communiquer ! Il est essentiel dans mon métier de savoir écouter les autres et d’être en mesure de bien comprendre les problématiques de nos clients afin d’y apporter des réponses adaptées.
Mon poste requiert aussi de l’expérience car, pour comprendre les différents aspects d’une opération, il faut visualiser l’organisation dans son ensemble, savoir quelles sont les ressources dont on a besoin mais aussi comprendre les relations entre les différentes activités comme le marketing, la finance, les opérations commerciales, les ressources humaines…
Quelles difficultés as-tu pu rencontrer et comment as-tu réussi à les dépasser ?
Même si la vie de tous les jours n’est pas si différente de la vie parisienne, on remarque des différences culturelles à tous les niveaux : que ce soit dans la manière de négocier des contrats sur des propositions techniques, de mener des interactions avec les clients durant la signature ou même dans nos interactions avec nos collaborateurs locaux qui parlent soit ouzbek, soit russe alors que nous parlons majoritairement anglais. Fort heureusement, la barrière de la langue est comblée par le travail des interprètes.
Mais le business en Ouzbékistan est aussi très différent de ce que l’on connaît en Europe. Et c’est justement notre mission d’apporter à nos collaborateurs, projets après projets, une culture et une expertise internationalesC’est pour cela que nous essayons d’être au plus près des collaborateurs sur place.
Y a-t-il des choses à savoir avant de se rendre en Ouzbékistan ?
Avant de s’expatrier, il faut bien connaître son environnement d’accueil et discuter avec une multitude d’interlocuteurs, que ce soit des anciens collègues ou avec l’ambassade. Heureusement, Assystem nous accompagne pour nous aider à appréhender la transition de la manière la plus fluide possible, en nous informant par exemple sur les normes d’hygiène ou sur les habitudes culturelles du pays d’accueil.
Quels conseils donnerais-tu à un ingénieur qui souhaite s’installer en Ouzbékistan ?
À mon sens, la motivation du départ ne doit pas être exclusivement professionnelle : il faut se concerter avec toute sa famille pour s’assurer en amont que tous les membres veulent participer à l’aventure. Si l’opportunité professionnelle est bonne mais que l’expatriation en elle-même est vécue comme une contrainte sur le plan personnel, le voyage ne durera pas longtemps.
En ce qui concerne nos conditions d’accueil en Ouzbékistan, elles sont exemplaires : mes enfants sont dans une école française à Tachkent et nos services au quotidien sont très proches des standards européens. Également, le cadre dans lequel nous résidons nous offre à la fois un dépaysement total, une richesse culturelle inouïe mais aussi un environnement sécuritaire. C’est pour nous le rapport idéal entre confort et aventure.
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1 commentaire
G. CHEVREUX
Bon courage Alexandre ! :-)